Quand
la lumière disparut, les ténèbres envahirent le ciel. Voilà une tragédie qui se
déroule présentement, actuellement, depuis ce matin sous mes yeux. Ce jour
dégorge d’obscurité, expulsant sa
sombreur de partout d’où je me retourne, comme si la nuit était advenue.
Un
nocturne adventif à l’hiver, du moins inaccoutumé, faisant de janvier
novembre.
Face à la tristesse du
jour, on se recroqueville, on s’engonce dans la mélancolie, on se réchauffe de
pensées heureuses ou lumineuses, et on se met à rêver d’Egypte, d’Afrique.
Cela suffit, j’exhorte le retour de la lumière, je semonds le soleil au banquet
du jour, que janvier ouvre l’an en fanfare.
Evariste Zephyrin
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