L'arbre de Noël de la
tradition occidentale se retrouve en Egypte ancienne sous la forme du
palmier (image du messie Baal-Tamar), et à Rome sous la forme du sapin
(image du messie Baal-Berith). Sur l'illustration en haut, le sapin de
Carinthie, dressé sur la Place Saint-Pierre de Rome, pour la fête de
Noël, face à la grande obélisque égyptienne que Néron avait fait
installée au centre de ses arènes.
A Rome, le poète Ovide confirme que la déesse médiatrice mère d'Adonis
avait été changée en arbre pour enfanter son fils (Ovide, les
métamorphoses, X,V). Ce fils, Homme-branche, était symbolisé par une
bûche. En étant mis dans le feu, l'Homme-branche renaissait le
lendemain comme arbre de vie.
On retrouve cette bûche, tronc sans branche, entourée par le
dieu-serpent Esculape qui rend la vie. Ce serpent est le symbole de la
médecine. Il est représenté autour de la bûche et il fait naître un
palmier, symbole de victoire du dieu-soleil invaincu.
Nemrod,
dans le culte babylonien, était le dieu mis à mort et rendu de nouveau
à la vie. Sombre parodie de la promesse divine annoncée par les homme
de Dieu dans la Bible. L'arbre de Noël, c'est "Nemrod redivivus".
Dans les pays anglo-saxons, on embrasse la branche de gui, selon une
tradition laissée par les druides. C'est une représentation héritée de
l'homme-branche babylonien. Signe de réconciliation entre Dieu et les
hommes, le baiser est présent dans le verset biblique du Psaume
85:10-11. Le propre du culte babylonien était de corrompre la pensée de
Dieu que les auteurs bibliques annonçaient.