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cloche de noel

Joyeuses fêtes de  Noël et de Jour de l'An



LES ANGES DANS NOS CAMPAGNES



Les anges dans nos campagnes
Ont entonné l'hymne des cieux,
Et l'écho de nos montagnes,
Redit ces chants mélodieux :
GLoria in excelsis Deo

Bergers, pour qui cette fête ?
Quel est l'objet de tous ces chants ?
Quel vainqueur, quelle conquête
Mérite ces chants triomphants.
GLoria in excelsis Deo

Ils annoncent la naissance
Du saint Rédempteur d'Israël,
Et plein de reconnaissance,
Chantent dans ce jour solennel :
GLoria in excelsis Deo

Dociles à leur exemple,
Seigneurs, nous viendrons désormais
Au milieu de votre temple,
Dire en publiant vos bienfaits :
GLoria in excelsis Deo.

POUR UN MAUDIT PECHER

Pour un maudit péché,
L'auteur de la nature,
Pour un maudit péché,
Jésus-Christ est couché,
Tout nu dessus la dure ;
Ah ! Qu'il me fait pitié
Dedans une masure
Caché, caché.
Dedans une masure
Caché, caché.
Ce petit Dieu d'amour
Se charge de nos peines,
Ce petit Dieu d'amour,
Vient nous donner le jour,
Et soulager nos chaînes,
Ayons donc du retour
Pour un Dieu qui nous aime
Toujours, toujours.
Pour un Dieu qui nous aime
Toujours, toujours.

VOISIN D’OU VENAIT CE GRAND BRUIT

Voisin d'où venait ce grand bruit,
Qui m'a réveillé cette nuit
Et tous ceux de mon voisinage ?
Vraiment j'étais bien en courroux
D'entendre par tout le village :
Sus, sus, bergers (bis) réveillez-vous,
Sus, sus, bergers (bis), réveillez-vous.

Quoi donc Collin, ne sais-tu pas,
Qu'un Dieu vient de naître ici-bas,
Qu'il est logé dans une étable ?
Il n'a ni lange et ni drapeau,
Et dans cet état misérable,
On ne peut voir (bis) rien de plus beau,
On ne peut voir (bis) rien de plus beau.

Il t'a dit, voisin qu'en ce lieu,
Voudrait bien s'abaisser un Dieu,
Pour qui n'est rien trop magnifique ;
Les anges vous l'ont fait savoir
Par cette charmante musique
Qui s'entendit (bis), hier au soir,
Qui s'entendit (bis), hier au soir.

DANS LE CALME DE LA NUIT

Dans le calme de la nuit, et de la nuit,
S’est entendu un grand bruit,
Une voix, plusieurs voix,
Plus angélique qu’humaine,
Une voix, plusieurs voix,
Rendant gloire au roi des rois.

Je n’entendais qu’à demi, et qu’à demi
Car j’étais tout endormi,
Cependant,
Ce doux chant,
M’a fait ouvrir les oreilles,
Cependant,
Ce doux chant,
M’a fait lever promptement.

Plus en plus je m’approchait, je m’approchait,
Et mieux en mieux j’entendais
Oh ! le chant ravissant,
Je n’ai ouï de voix pareille,
Oh ! le chant ravissant,
M’écriais-je hautement.

J’ai couru dans le hameau, dans le hameau,
Tête nu et sans chapeau,
Tout ronflait, et dormait,
Dans un repos bien tranquille,
Tout ronflait, et dormait,
Et personne ne m’entendait

OH ! LA BONNE NOUVELLE

Oh ! la bonne nouvelle
Qu'on vient nous annoncer ;
Une mère est vierge,
Un sauveur nous est né.
Bon, bon, bon, accourons-y donc,
Bon, bon, bon, accourons-y vite.

Tous les bergers en fête
Ont quitté leurs troupeaux
Chantant des chansonnettes
Dessus leurs chalumeaux.
Bon, bon, bon, accourons-y donc,
Bon, bon, bon, accourons-y vite.

Pour Joseph qui admire
Ce prodige nouveau,
Il ne peut que nous dire :
Voyez comme il est beau.
Bon, bon, bon, accourons-y donc,
Bon, bon, bon, accourons-y vite.

Nous voyons cette mère,
Belle comme le jour,
Qui sur son sein le serre
Dans des transports d'amour.
Bon, bon, bon, accourons-y donc,
Bon, bon, bon, accourons-y vite.

Soyons de la partie
Allons rendre nos vœux
Au beau fils de Marie
Qui est le Roi des cieux.
Bon, bon, bon, accourons-y donc,
Bon, bon, bon, accourons-y vite.

QUAND DIEU NAQUIT A NOEL

Quand Dieu naquit à Noël
Dans la Palestine
On vit ce jour solennel
Une joie divine
Il n’est ni petit, ni grand
Qui n’apportait son présent
Et no, no, no, no
Et n’offrit, frit, frit
Et n’offrit sans cesse, toute sa richesse

L’un apportait un agneau
Avec un grand zèle
L’autre un peu de lait nouveau
Au fond d’une écuelle,
Et sous ses pauvre habits
Chacun un peu de pain bis
Pour la, la, la, la
Pour la saint, saint, saint,
Pour la sainte vierge
Et Joseph concierge

Joseph mon cher fidèle

Marie :
Joseph, mon cher fidèle,
Cherchons un logement,
Le temps presse et m'appelle
A mon accouchement.
Je sens le fruit de vie,
Ce cher enfant des cieux,
Qui d'une sainte vie,
Va paraître à nos yeux.

Joseph :
Dans ce triste équipage,
Marie allons chercher,
Par tout le voisinage,
Un endroit pour loger.
Ouvrez, voisin la porte,
Ayez compassion
D'une vierge qui porte
Votre Rédemption.

Les voisins de Bethléem :
Dans toute la bourgade,
On craint trop les dangers,
Pour donner le passage
A des gens étrangers,
Au logis de la lune,
Vous n'avez qu'à loger,
Le chef de la commune
Pourrait bien se venger.

Marie :
Ah ! Changez de langage,
Peuple de Bethléem,
Dieu vient chez nous pour gage,
Hélas ! Ne craignez rien.
Mettez-vous aux fenêtres,
Ecoutez ce destin,
Votre Dieu, votre Maître,
Va sortir de mon sein.

Les voisins de Bethléem :
C'est quelque stratagème
On peut faire la nuit,
Quelque tour de bohème,
Quand le soleil ne luit.
Sans voir ni clair, ni lune,
Les méchants font leurs coups,
Gardez votre infortune,
Passants, retirez-vous !

Joseph :
O ciel quelle aventure,
Sans trouver un endroit,
Dans ce temps de froidure,
Pour coucher sous le toit.
Créature barbare,
Ta rigueur te fait tort,
Ton coeur déjà s'égare
En ne plaignant mon sort.

Marie :
Puisque la nuit s'approche
Pour nous mettre à couvert,
Ah ! Fuyons ce reproche,
J'aperçois au désert
Une vieille cabane,
Allons mon cher époux,
J'entends le boeuf et l'âne
Qui nous seront plus doux.

Joseph :
Que ferons-nous Marie,
Dans un si méchant lieu,
Pour conserver la vie
Au petit Enfant-Dieu ?
Le monarque des anges
Naîtra dans un bercail
Sans feu, sans drap, sans langes
Et sans palais royal.

Marie :
Le ciel, je vous assure,
Pourrait nous secourir,
Je porte bon augure,
Sans crainte de périr.
J'entends déjà les anges
Qui font d'un ton joyeux,
Retentir les louanges,
Sous la voûte des Cieux.

Joseph :
Trop heureuse retraite,
Plus noble mille fois,
Plus riche et plus parfaite
Que le louvre des rois !
Logeant un Dieu fait homme,
L'auteur du paradis,
Que le prophète nomme
Le Messie promis.

Marie :
J'entends le coq qui chante,
C'est l'heure de minuit,
O ciel ! Un dieu m'enchante,
Je vois mon sacré fruit,
Je pâme, je meurs d'aise,
Venez mon bien-aimé !
Que je vous serre et baise !
Mon coeur est tout charmé.

Joseph :
Vers Joseph votre père
Nourrisson plein d'appas,
Du sein de votre mère
Venez entre mes bras !
Ah ! Que je vous caresse,
Victime des pêcheurs,
Mêlons, mêlons sans cesse,
Nos soupirs et nos pleurs.

Extrait album "Noël aux Antilles" (M. Pioche - H. Debs - G. Alcindor)



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