En 2011, Noël reste une valeur sûre

D'après une enquête d'opinion BVA, réalisée pour « 20 minutes », trois quarts des Français préfèrent le réveillon de Noël à celui du Nouvel an. Une fête familiale, attendue de pied ferme par les plus petits mais aussi les adultes : un autre sondage (TNS-Sofres) nous apprend que deux tiers d'entre eux aimeraient toujours croire au Père Noël.

En décembre, vous êtes plutôt du 25 ou du 31 ? D'un côté, la réunion de famille, autour du sapin, marquée par la traditionnelle distribution de cadeaux et des discussions plus ou moins pimentées. De l'autre, la nouba toute la nuit, champagne et baisers aux douze coups de minuit. D'après un sondage BVA, trois quarts des Français préfèrent le réveillon de Noël à celui du Nouvel an. Une préférence nettement marquée chez les 25-34 ans, pro-Noël à 86 %. Explication avancée : ils sont souvent parents de jeunes enfants.
Chez les plus jeunes adultes, entre 18 et 24 ans, cette préférence n'est exprimée qu'à 61 %. Logique, ils sont plus nombreux à participer à des fêtes entre amis.

« En pleine crise économique, encore plus qu'à l'ordinaire, la famille est une des principales "valeurs refuges" des Français » en conclut l'institut BVA. On peut aussi parler du poids du Père Noël (au régime, à ce qu'il paraît), un personnage fédérateur, qui comme l'ensemble des traditions de Noël contribue à donner une identité plus forte à cette fête.

Des parents conquis 

Logiquement, les plus jeunes croient massivement au barbu à la hotte : 95 % des 2-4 ans l'attendent de pied ferme sous le sapin, Une proportion qui décroît avec l'âge, selon un sondage TNS-Sofres (voir l'infographie) : chez les 8 - 9 ans, moins d'un enfant sur deux y croit.

Rien n'est perdu, pourtant, car deux tiers des parents ont dit qu'ils voulaient encore croire au père Noël. Une cote de popularité à rendre jaloux les responsables politiques, quelques mois avant la présidentielle. Peut-être devraient-ils demander un traîneau et des rennes de fonction ? 

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