Sachons garder et retransmettre les traditions d’autrefois …A un mois de
noël, chacun de nous y va de ses prévisions sur la quantité de la neige ou sur
les baisses de températures à venir. Et chacun a sa propre astuce : de la
hauteur de l’implantation du nid de la pie dans l’arbre, au nombre de pelures
de l’oignon en passant par le nombre de fois que le Sancy s’est recouvert de
blanc avant la Toussaint. Je me suis moi-même fait avoir une année, déclarant
haut et fort auprès de mes amis, que vu la hauteur de la gentiane, la neige
cette année là serait en abondance … Ce fût là ma dernière prédiction, qui
s’avéra un véritable fiasco, mais reste encore à chaque hiver un sujet de
raillerie. Existe-t-il alors une méthode certaine pour prévoir le temps à venir ?
Nos anciens, qui avaient leur procédé pour connaître la météo à sur l’année,
semblaient penser que oui. Et il est toujours bon de garder en mémoire les
coutumes de ceux qui nous ont précédés … Dans
le pays des Dores, cette méthode s’appelait « les Calendres et les
Calendroux ».
La
méthode des « Calendres » consistaient à relever méticuleusement le temps
observé entre le 14 et le 25 décembre.
On s’accordait alors à dire que le temps observé le 14 serait représentatif du
temps du mois de janvier à
venir, celui du 15 serait celui du mois de février, etc.. Les
« Calendroux » revenaient à appliquer le vieux dicton « les jours entre noël
et les rois, indiquent le temps des douze prochains mois ». Ainsi,
observerait-on le temps entre le 25 décembre et le 5 janvier. Le temps du 25
serait celui du mois, le 26 représenterait la météo du mois de novembre, le 27 celle du mois de octobre etc…tout en descendant ainsi, vers le mois de
janvier, représenté par la météo du 5 janvier. Si
vous avez des doutes sur l’efficacité de cette méthode, vous pouvez toujours
vous dire que « le temps du trois donne le temps du mois ». Pour les
esprits les plus septiques enfin, il reste la télévision, mais là, vous
avouerez, que c’est moins drôle ! Source : Terres
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