Se localisant en Amérique Centrale, le Guatémala tire son nom du
mot Nahuatl Coactlmoctl-lan, qui signifie «
le pays de l’oiseau qui mange des serpents
»
il est sis entre Belize et le honduras, une partie de ce pays à
une façade sur la mer des caraibes, rien a voir avec sa façade sur
l'océan Pacifique.
Sa plus grande frontière est au nord avec le Mexique, elle dispose
aussi d'une frontière avec le Salvador, seul pays de l'Amérique
Centrale n'ayant pas une façade maritime donnant sur la mer des
caraibes.
Le Guatémala fut pendant plusieurs siècles, l'un des centres de
l'empire Mayas.
Aujourd'hui, ce petit pays représentant un quart de la France, est
d'une complexité, 23 langues autochtones sont parlées, à cela une
langue officielle, qui n'est pas comprise ni parlée par un nombre
conséquent de la population descendant des Mayas, un pays concentrant
sur son territoire 33 volcans et 19 écosystèmes différents.
Un pays conservant ses traditions et dont la population avoisinait les
15 millions de personnes, pays chaleureux et accueillant. Plus de 40%
voire 55% sont d'ascendance Maya, bien que catholique dans leur plus
grande majorité 40% sont protestants et 1% pratique l'ancienne religion
des Mayas.
En raison de la colonisation espagnole et de sa proximité avec le
Mexique, le Guatémala partage bon nombre de coutumes ou de traditions
avec son voisin. Toutefois, en ce qui concerne les fêtes de Noël, on
dénombre des différences notables.
A la mi-novembre, un grand défilé, parades, chars, fanfares, des
personnages des bandes dessinées, le tout aux motifs de Noël se tient
dans la capitale sous l'oeil de dizaines de milliers de spectateurs.
Une manifestation sponsorisée par Paiz, une chaîne de magasins.
Si les Guatémaltèques sont dans l'esprit de Noël dès le début de
décembre, c'est vers le 14 ou le 16 que commence réellement les
processions et les neuvaines effectuées, les cantiques chantés,
le tout s'accompagnant des battements de tambours et d'explosions de
feux d'artifice.
Ces neuf jours, nous renvoient à "las Posadas" des Mexicains. Les
Guatémaltèques participent à la reconstitution des tribulations de
saint Joseph et de la Vierge Marie, cherchant un abri pour enfanter
l'enfant-roi (Jésus).
Un autre fait notable lors de ces processions, les participants se
déplacent avec des lanternes en étain, ce qui donne un éclairage
particulier à la scène.
Un symbole est transporté vers la maison désignée où elle
restera jusqu'au lendemain. Les cantiques sont chantés et un
rituel de questions et de réponses sont récités, puis une grande fête
est organisée, avec de la nourriture en abondance et des boissons
à profusion, dans une ambiance de musique et de danse.
La veille de Noël à minuit, une grande cérémonie est organisée,
puis vient le temps des accolades et des embrassades échangées entre
parents, amis et voisins, comme signe d'unité et d'amour, tandis qu'au
même moment, le ciel est parsemé d'étincelles de lumière des feux
d'artifices.
La fête se poursuit le lendemain à midi, le bruit des pétards résonne
dans les villes, tout comme dans les campagnes.
Les arbres de Noël sont d'introduction récente, pour certains, ce sont
les Américains venus à la fin du 19e et au début du 20e siècle, pour
d'autres ce sont les Allemands qui l'auraient introduit. Quoi qu'il en
soit, les enfants trouveront leurs cadeaux au pied du sapin, des
cadeaux apportés par le petit Jésus.
Le rapport de la cuisine et de Noël, est le même que celui du
Mexique, les plats sont similaires, des Tamales à base de porc ou de
poulet sont les plus répandus, il y a les différents punchs réalisés
avec des raisins secs, des pruneaux, des dattes, de la cannelle, de
lait et de rhum.
Et enfin, les fêtes de Noël cessent le 6 janvier, à la fêtes des rois
mages. Les adultes s'échangent des cadeaux et dans les campagnes ayant
conservé les traditions espagnoles, des cérémonies ont lieu ce jour là.