Le Venezuela est situé
dans le Nord de l'Amérique du Sud, au bord de la mer des Caraïbes et
l'océan Atlantique Nord, entre la Colombie et du Guyana. La saison de
Noël débute le 16 décembre, presque dans tous les foyers à
Noël, au Venezuela on trouve une crèche pouvant se situer dans la
salle à manger ou dans le couloir.
Ils font en sorte que la crèche soit plus belle, plus complexe,
une volonté, une implication dans laquelle toute la famille
s'investit. Au final, d'aucuns aboutissent à créer des crèches peu
orthodoxes, combinant des éléments tels que des trains électriques, des
bateaux sur la mer, des héros de bande dessinée avec des éléments plus
traditionnels des crèches. Sur l'île de Margarita il y a une crèche
vivante, dans laquelle un bébé joue le rôle du petit Jésus.
Aujourd'hui, nombreux sont ceux qui ajoutent un arbre
de Noël, autour duquel, ils placent les cadeaux à offrir. Une
tradition vénézuélienne veut que les enfants écrivent des lettres
à l'Enfant Jésus, en le remerciant pour toutes les bénédictions qu'ils
ont reçues. Certains demandent des dons, d'autres des jouets, ce n'est
pas le père Noël qui apporte les cadeaux mais l'enfant Jésus le 25
décembre.
Une tradition partagée des pays anglophones tant que francophones des
caraïbes est que beaucoup de familles assistent à la messe de
cinq heures du matin « Misa de Gallo » que l'on traduit par la messe du
coq étant donné qu'elle a lieu au chant du coq. Parents et enfants
prennent place dans l'église pour assister à l'office. Mais du 16 au 24
décembre les Vénézuéliens assistent à un service matinal dans les
églises que l'on nomme « l'aguinaldo Misa », mais la cérémonie ayant
lieu la veille de Noël se nomme la "Noche Buena".
Une autre tradition de Noël des Vénézuéliens, qu'ils partagent avec
d'autres peuples d'Amerique Centrale est la préparation des « hallacas
» elles ressemblent aux tamales mexicains, elles sont faites de
boulettes de farine de maïs farcies avec la viande de bœuf, de poulet
ou de porc, dans la farce on ajoute des raisins secs, des olives, des
légumes, du câpre et des olives, le tout emballé dans une feuille de
plantain (banane) que l'on fait bouillir pendant deux heures. Une
préparation complexe qui peut prendre plusieurs jours, car les familles
en font des centaines afin de les offrir aux parents et amis.
Chaque région à sa
spécialité et son savoir-faire, ce qui fait qu'il y a autant de
manière, autant de saveur, qu'il y a de régions, de familles.
Si le Venezuela a les hallacas, elle a aussi les bollos, qui sont les
restes des hallacas que les maîtres donnaient à leurs esclaves,
qui en faisaient des petits pains.
On peut ajouter comme plat traditionnel de le "pan jamon", un long pain
rempli de jambon, de raisins secs et d'olives, on le trouve un peu
partout, vendu dans les épiceries de quartier aux supermarchés.
On note une recette qui n'est faite qu'à Noël, elle n'est pas propre au
Venezuela, les Portoricains en font, il s'agit des Dulce de
papaye, une friandise très appréciée des enfants. Elles
sont faites à partir de papaye verte, cuite dans un sirop, cela
s'apparente à des fruits confits.
Noël ayant toujours un côté festif et une tonalité particulière
apportée entre autres par la musique, au Venezuela c'est le «gaitas»
qui rythme la période noélistique, c'est une musique d'origine
espagnole avec une forte influence africaine. Elle cadence
l'imprégnation et l'enthousiasme régnant de Noël au jour de l'An.
Cette musique est intégrée dans le folklore de Noël, disons dans
l'esprit de Noël, elle est omniprésente dans les magasins, dans les
radios et télévisions.