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2012, et la peur au bout de l’an
De
plus en plus d’êtres s’ingénient à
attrister le monde, à le plonger dans la misère et la guerre. Plus que jamais,
il nous appartient de contrarier les velléités de cette élite, les eurocrates,
les spéculateurs, les financiers, nos politiques le plus souvent salariés par
les banquiers, il est de plus en plus
flagrant qu’ils conspirent à notre asservissement, ces élites oeuvrent contre
le progrès, le bonheur des peuples. Je ne sais quels dieux servent-ils, mais ce
n’est pas celui de bonté, de piété et charité. L’année s’annonce sous de mauvais auspices, la
crise économique n’est pas derrière nous,
une crise de la dette née d’une loi (Pompidou-Giscard) qui a interdit à l’Etat de porter l’escompte
auprès de sa banque centrale, cette loi a été transcrite dans les différents traités européens (art
123 de la constitution européenne), une constitution que le peuple français
avait refusée avant que le président Nicolas Sarkozy, sa majorité et le Parti
socialiste lors d’un congrès aillent à l’encontre de la volonté du Souverain. Ce
sont ceux qui depuis des lustres détruisent les acquis sociaux des « différentes
révolutions », détruisent
l’économie, nous maintiennent dans un système économique absurde, car le
néo-libéralisme économique est une
hérésie, un mensonge qui se fonde sur un autre mensonge sur celui du darwinisme
social et économique, et c’est à eux
que nous devrions confier le destin de la France, le nôtre. Le
système est verrouillé, comme le serpent qui se mord la queue ou le rat dans
son labyrinthe, nous n’entrevoyons pas de sortie, pas de lumière, d’autant que
les contractions économiques mondiales majeures du système économique européen,
n’ont vu leurs résolutions que dans la guerre et la mort de millions de gens
issus des masses populaires. En
sera-t-il différent cette fois, seul l’avenir nous le dira. L’année
2012, s’annonce tendue avec des risques de déflagrations majeures, nos docteurs
Folamour sont à pied d’œuvre, les militaires freinent des deux pieds, mais
jusqu’à quand ? 2012
est sans contexte l’année de la peur, une peur de fin du monde. Nous croyons
que c’est la peur qui dominera cette année, car nous sommes à la rupture de
quelque chose, un changement se profile, de nouvelles gouvernances se mettent
en place et l’hostilité contre les élites
occidentales va crescendo. Les
perspectives sont ternes, car d’aucuns ne remettent en cause les modèles, tous
veulent gérer que les symptômes d’une Europe, d’une mondialisation dont personne ne veut, d’un euro qui appauvrit les ménages, endettent les états, et d’une
alliance militaire dont l’impérialisme dont il se prévaut nous conduit dans le
mur. Il
n’y a rien de réjouissant aboutissant à 2012. Toutefois,
nous vous souhaitons une bonne et heureuse année 2012, même si le cœur n’y est
pas.
Evariste Zephyrin
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Jour de l'An 2012
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