Ces animations de Noël
invitent au voyage, je ne sais à quoi elles se rapportent, mais je
perçois comme s’il s’agissait d’un hommage aux pays de l’est de
l’Europe, les couleurs, la charte graphique m’y renvoie.
Et ce peuple qui dû abandonner sa foi, car des êtres
insanes voulaient détruire la religion et les croyances,
détourner les hommes de quelque chose de plus grand qu’eux pour les
ramener à un culte de l’homme, leur culte ils se voulaient dieu.
On peine à croire qu’une telle tragédie ait pu prendre racine dans ce
monde, mais l’histoire est parsemée de ces aberrations.
Mais la volonté de l’homme n’est pas maîtresse du monde.
En Russie, jadis :
« il fallait
s’abstenir de manger avant l’apparition de la première étoile du soir.
La messe était célébrée le soir. Les enfants et les adultes formaient
des groupes qui chantaient la gloire de Jésus Christ ; ils portaient
une étoile accrochée à une perche et frappaient aux portes. Ne pas
recevoir les chanteur était considéré comme un péché. Les gens leurs
offraient de l'argent, du pain d'épices, des pirogui. Les chansons
appelées "koliada" viennent de la religion païenne - à l'époque, elles
symbolisaient le culte des forces de la nature. Pendant longtemps
l'église orthodoxe ne voulut pas reconnaître ces chansons. Petit à
petit, sous l'influence de l'église les motifs chrétiens devinrent
prédominants dans les koliada en remplaçant les symboles païens. Dans
le sud de la Russie, on allumait les feux de Noël. Et tout comme en
Occident, on décorait les arbres de Noël (on utilise le plus souvent
des pins à la place de sapins : ils perdent moins d' aiguilles) et on
offrait des cadeaux. Le Père Noël russe s'appelle Died Moroz et il a
une fille, Sniegourotchka.»