Joyeuses fêtes de Noël et de Jour de l'An |
SilvesterchlausenEn Suisse, dans le canton
de
l’Appenzell intérieur, il subsiste une
vieille tradition noèlesque : le Silvesterchlausen, fortement suivi de
nos jours. « Des groupes
d'hommes portant des costumes élaborés se
rendent de maison en maison pour y chanter un yodel spécial et
souhaiter une
bonne année à leurs habitants. Le matin, les groupes de
« Chläus » vont d’une ferme à
l’autre. Pendant la journée ils vont de maison en maison et le soir,
fréquentent les lieux publics et les restaurants. Le groupe se compose de
trois
sous-groupes d’individus masqués, sans doute symbolisant des esprits de
la
nature ou des divinités anciennes bénéfiques en cette période de
l’année où la
vie se repli. En tête de cortège, vous
trouvez les
« Orrolli », au milieu les
« Schelli », et en fin de
cortège les « Noerolli ». Les beaux «Kläuse» portent
d'énormes
coiffes qui illustrent des scènes de la vie locale, dans un groupe de
six, deux
sont habillés en femmes, et portent des coiffes semi-circulaires et des
cloches
rondes devant et derrière. Les autres sont habillés en hommes, avec des
coiffes
plates et d'énormes cloches. Entre deux yodels, ils font sonner leurs
cloches
aussi fort que possible. La coutume se déroule le 13 janvier, date du
Nouvel an
selon le calendrier julien. Appenzell était strictement protestant
quand le
calendrier grégorien a été introduit par le pape, en 1582, et a refusé
de
l'accepter et Jusqu'au milieu du 19e siècle Appenzell conserva ce
calendrier... » Quand les Kläuse ils arrivent devant une maison, ils forment un cercle et bougent selon un rituel harmonique et chantent leur impressionnant « Zäuerli ». Après une gorgée de vin chaud blanc ou rouge, un remerciement et une Bonne année, les « Chläus » prennent congé serrant les mains bien fortement.
Les
origines
Les origines des Chlausens
ne sont pas connues. Longtemps
considérés d’origine païenne, selon les recherches récentes, ils
devraient être
reconduit à une évolution de la pratique des pères Nicholas. Les
Chlausens sont mentionnés pour la première
fois par
écrit en 1663. Les autorités de l'Église luttèrent contre ces
« Niklausens » qui allaient pendant la nuit avec des colliers
et des
chapeaux en forme de « Niklausens ». Pendant longtemps, les
autorités
ont tenté en vain de repousser ces « sauvages ». Une tradition masculine
bien que beaucoup de femmes soient
profondément liées à cette tradition, elles la laissent gérer aux
hommes.
Parfois, elles aident à la « chügele » ou au
« chrääse ». • Le chemin à parcourir
peut être long jusqu’à 20
kilomètres. • Les vêtements, les
cagoules et les chapeaux nécessitent
beaucoup de temps et des artisans très habiles pour les produire. Pour les habitants de Urnäsch la vielle du Jour de l’An julien est le plus beau jour de l'année.
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