Et voici déjà Noël qui s’annonce !

Les décors sont en place, les rues parisiennes sont animées, les champs Elysées richement décorés, les arbres illuminées longent les trottoirs, dans le soir leurs lumières comme des millions de lucioles dans la nuit éclairent bien des rêves et portent bien des espoirs, la ville est en fête et la nuit l’accompagne.

La foule s’empare des trottoirs, mais il fait froid, le froid transi, les mains s’engourdissent, le pas s’accélère, on  ne s’épanche pas,  cette vague de froid qui s’abat sur la France gâte le spectacle de Noël, mais il en faudrait plus pour gâcher ou entacher l’esprit de Noël. 

Les bâtiments voient leurs façades vêtues de leurs habits de lumière, elles attirent le regard, mais si peu, le froid obsède, l’important est de se mettre à l’abri, on regarde à toute vitesse et on se dépêche.

On descend l’avenue au pas de course, et s’offre à nous un gigantesque marché de Noël, il apporte une animation festive  à ce Noël 2010, plus que jamais Paris est la Ville lumière.

Le marché n’odore pas, sauf  par endroits montent les émanations  vinaigrées du vin chaud, qui irritent le nez.

Non décidément, aucune odeur alléchante, celles des beignets baignant dans la friture, des gaufres ou des crêpes, aucune qui  ne vienne  titiller mes narines.

Sans doute, tout a été misé sur le visuel et ma foi c’est plutôt réussi, les vitrines resplendissent, Paris scintille de mille feux, la capitale est belle, mais le  froid pénètre, il incite à se recroqueviller dans son foyer,  comme ces clochards qui se serrent sous un porche pour se donner de la chaleur.

Il neige, Noël est au rendez-vous et à la place de la Concorde, la grande roue tourne  !

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