Joyeuses fêtes de Noël et de Jour de l'An |
Contes et légende à propos de Saint NicolasLa
Légende des trois filles
Nicolas entendit un jour parler d’un
homme
qui avait perdu tout son argent. Ce dernier avait trois filles qui
étaient en
âge de se marier. Hélas, il n’avait pas assez de biens pour pouvoir
payer leur
dote. La nourriture commençait à manquer et cette famille s’enfonçait
dans la
pauvreté et c’est le cœur plein de tristesse que le père décida que les
filles
allaient être vendues en esclaves, elles ne pouvaient plus rester au
foyer
familial. La nuit précédant leur départ, l’aînée
lava ses chaussettes, les plaça devant le feu pour les faire sécher et
alla se
coucher avec le reste de la famille. Le lendemain matin, la famille
découvrit
que dans ces chaussettes était placée une bourse remplie d’or, assez
d’or pour
nourrir la famille et payer la dote de l’ainée. Comme ils étaient
heureux ! Le jour suivant, un autre sac d’or fut
découvert et c’est la dote de la sœur cadette qui allait pouvoir être
honorée. Ils se demandaient tout de même qui
pouvait être aussi généreux pour leur donner une telle somme sans rien
réclamer
en retour. La nuit suivante, persuadé que l’opération allait être
renouvelée,
le père décida de se cacher et d’observer ce qui se passait dans la
pièce. Cela
faisait des heures qu’il attendait caché et la fatigue commençait à
l’emporter,
quand soudain, un bruit le ramena à la raison, un petit « click »
accompagna la
chute d’un sac d’or, tombant dans la pièce. Rapidement, le père sortit
de la
maison et se rendit près de la fenêtre où était apparu le sac, et qui
trouva-t-il ? Oui, c’était bien Saint-Nicolas. L’homme put marier ses filles et toute
la
famille fut heureuse. Depuis, la coutume veut que les jeunes
filles qui cherchent un mari s’adressent à Saint-Nicolas pour qu’il
guide leur
choix. Est-ce qu’il les entendra ? La
Légende du sauvetage en mer
Un jour où Saint-Nicolas se rendait en
pèlerinage en Terre Sainte, il rencontra un marin et lui prédit qu’une
horrible
tempête allait se lever en mer. La prédiction se révéla juste. Le marin
qui se
trouvait sur son bateau avec tout son équipage fut pris dans le
mouvement
tumultueux des flots. La tempête fut si puissante que tous les
passagers se
crurent perdus ; mais Nicolas rendit le calme à la mer et les personnes
à bord
furent sauvées. Depuis ce jour, les marins ont choisi
Saint-Nicolas comme patron de leur corporation. Lorsque la tempête se
lève et
qu’ils se sentent en danger, ils demandent au saint de veiller sur eux. Saint-Nicolas est le saint patron des
bateliers, pêcheurs, marins et mariniers, déchireurs de bateaux et
débardeurs. Le
Conte de l’enfant brûlé vif
Un jour, une femme présenta à
Saint-Nicolas son enfant, qui, tombé dans le feu, avait perdu la
vie.
Faisant sur lui le signe de la croix, Nicolas le ressuscita en présence
de
toute l’assemblée. Depuis, il est de coutume d’implorer Saint-Nicolas dans les accidents du feu.
Le
Conte du vase d’or
Un noble avait prié Saint-Nicolas de lui
faire
obtenir un fils, promettant qu’en récompense il se rendrait avec son
fils au
tombeau du saint et lui offrirait un vase d’or. Le noble obtint un fils
et fit
faire un vase d’or. Mais ce vase lui plu tant qu’il le garda pour
lui-même et,
pour le saint, en fit faire un autre d’égale valeur. Il s’embarqua avec
son
fils pour se rendre au tombeau de Saint-Nicolas. En route, le père
ordonna à
son fils d’aller lui prendre de l’eau dans le vase qui d’abord avait
été
destiné à Saint-Nicolas. Aussitôt, le fils tomba dans la rivière et se
noya.
Mais le père, malgré toute sa douleur, n’en poursuivit pas moins son
voyage.
Parvenu dans l’église de Saint-Nicolas, il posa sur l’autel le second
vase. Au
même instant, une main invisible le repoussa avec le vase, et le jeta à
terre.
L’homme se releva, s’approcha à nouveau de l’autel et fut de nouveau
renversé.
Et voilà qu’apparut, au grand étonnement de tous, l’enfant qu’on
croyait noyé.
Il tenait en mains le premier vase, et raconta que, dès qu’il tomba à
l’eau,
Saint-Nicolas vint le prendre, et le conserva sain et sauf. Sur quoi le
père,
ravi de joie, offrit les deux vases à Saint-Nicolas. Le
Conte de l’enfant esclave
Un homme riche avait obtenu, grâce à
l’intercession de Saint-Nicolas, un fils qu’il avait appelé Dieudonné.
Aussi,
il avait construit, en l’honneur du saint, une chapelle dans sa maison
où il
célébrait solennellement sa fête tous les ans. Or, un jour, Dieudonné
fut
enlevé par la tribu des Agaréniens et amené en esclavage au roi de
cette tribu.
L’année suivante, au jour de la Saint-Nicolas, l’enfant qui servait le
roi
d’une coupe précieuse en mains se mit à pleurer et à soupirer en
songeant à la
douleur de ses parents et en se rappelant la joie qu’ils éprouvaient
naguère à
la Saint-Nicolas. Le roi l’obligea à lui confesser la cause de sa
tristesse
puis lui dit : « Ton Nicolas aura beau faire, tu resteras ici mon
esclave ! »
Mais au même instant un vent terrible s’éleva, renversa le palais du
roi, et
emporta l’enfant avec sa coupe, jusqu’au seuil de la chapelle, où ses
parents
étaient en train de célébrer la fête de Saint-Nicolas. Le
Conte du bâton d’or
Un homme avait emprunté de l’or à son
voisin, mais ne lui rendit jamais. Cette affaire fut suivie devant un
juge qui
demanda au redevable ce qu’il attendait pour rendre l’argent. L’homme
lui
assura qu’il avait déjà honoré sa dette. Mais cet emprunteur malhonnête
fut
bien puni de son mensonge, car en sortant de chez lui, un chariot
l’écrasa et
brisa le bâton avec lequel il marchait. De cet objet sortirent une
multitude de
pièces d’or. Le prêteur, qui se trouvait non loin de la scène, était un
homme
bon et implora Saint-Nicolas de redonner la vie au mort. Nicolas
exhaussa ses
prières et ressuscita l’homme qui se repentit aussitôt.
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