A la Une : vœux de paix pour la Colombie et le Mexique
Du Canada à l’Argentine, les Unes se ressemblent. « Les fêtes de Noël sont arrivées », titre le quotidien colombien El Espectador pour ceux à qui cet événement aurait pu échapper. « Une fête religieuse certes, ajoute pour sa part El Colombiano, mais aussi une grande foire de la consommation ». En
cette fin d’année, c’est aussi l’heure du bilan. Qu’est-ce qui a marqué
l’année 2012 ? Pour le président colombien Juan Manuel Santos, deux
choses : la baisse du chômage dans le pays et le début des négociations
de paix avec les rebelles des Farc. Le président ajoute dans les
colonnes d ’El Tiempo :
« Si tout se passe bien et que les Farc font tout pour que les
négociations aboutissent, on pourra fêter la paix en Colombie lors des
prochaines fêtes de Noël ».
La recherche de la paix, c’est aussi un sujet que l’on retrouve à la Une de la presse mexicaine. El Universal attire l’attention de ses lecteurs sur un projet social lancé dans l’Etat de Chihuahua, au nord du Mexique. « Eduquer pour la paix », c’est le nom du projet, imaginé par une poignée de bénévoles, écrit El Universal. Dans cette région rurale particulièrement violente, il faut commencer par la base, à savoir l’éducation des enfants. «
On doit leur apprendre qu’il y a autre chose à faire dans la vie que de
s’entretuer, que l’on peut s’amuser aussi sans armes. Mais pour sortir
ces enfants de la violence, il faut plus qu’un groupe de bénévoles,
note El Universal. Il faut que l’Etat mène une politique dont l’objectif est clairement de réintégrer ces jeunes dans la société. « Ce n’est pas en leur mettant quelques terrains de basket à disposition que l’on s’attaque à la cause du problème ».
Hugo Chavez prendra-t-il ses fonctions le 10 janvier 2012 ?
Au Venezuela, la santé du
président Chavez suscite une véritable bataille de communication entre
le gouvernement et l’opposition. Alors qu’Hugo Chavez est toujours en
convalescence à Cuba, le vice-président Nicolas Maduro dit avoir de
bonnes nouvelles pour les Vénézuéliens. « Chaque jour Hugo Chavez récupère un peu de ses forces », a-t-il affirmé, selon le journal El Universal. Maduro a félicité les médecins cubains pour leur travail, un travail qui a permis au président de « surmonter la première phase difficile post-opératoire ».
Du côté de l’opposition, c’est un tout autre discours. L’ancien
candidat à l’élection présidentielle Henrique Capriles assure dans les
colonnes du même journal que le chavisme est profondément fragilisé.
Selon le quotidien colombien El Espectador,
ces déclarations continuent à alimenter le débat sur la succession
d’Hugo Chavez. Faute d’information précise sur son état de santé, le
président de l’Assemblée générale, Diosdado Cabello se sent obligé de
recadrer l’opposition : « Inutile de nourrir de faux espoirs et de
miser déjà sur l’incapacité du président à prendre ses fonctions le 10
janvier prochain. Vous vous trompez ! Ce n’est pas comme ça que vous
allez arriver au pouvoir ! »
Aux Etats-Unis, les églises protestantes manquent de fidèles
La situation est particulièrement préoccupante dans la Nouvelle Angleterre, que le Christian Science Monitor décrit
comme le berceau du puritanisme américain. Pour attirer les fidèles qui
désertent les bancs de l’église, les pasteurs organisent des stages de
cuisine végétarienne ou d’initiation aux massages relaxants. « Des opérations de séduction qui ont plus ou moins de succès » ,
note le journal. En même temps, les églises évangélistes et
pentecôtistes enregistrent une hausse de fréquentation. Cette tendance
va profondément changer le paysage religieux de cette partie des
Etats-Unis, estime le Christian Science Monitor.
Autres institutions qui ont des soucis, selon la presse américaine, ce
sont les musées en France. Victimes de coupures budgétaires, les musées
français découvrent le fundraising, la récolte des fonds. Des musées aussi prestigieux que le Louvre à Paris font appel aux dons pour acquérir des objets d’art. «
Et ca marche, note le New York Times, les gens contribuent volontiers,
comme ce policier français cité par le quotidien. « Je suis un
passionné de l’histoire, dit-il, et je viens de signer un chèque de 300
euros à l’adresse du Louvre ».
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