La religion romaine : Vers l’an 200 avant J.-C., les
païens romains adoraient
Attis, le fils de la vierge
Nana,
dont la naissance était célébrée le 25 décembre. Il aurait été crucifié
le 25 mars pour le salut des hommes. Il descendit aux enfers et y
demeura trois jours, puis ressuscita un dimanche en tant que «
dieu-soleil pour la nouvelle saison ». Son corps était symboliquement consommé sous la forme de pain.
La religion égyptienne : Osiris
était un dieu-sauveur, dont l’adoration s’étendit jusqu’à Rome avant la
fin du premier siècle. On l’appelait, entre autres : le Seigneur des
Seigneurs, le Roi des Rois, le Dieu des Dieux, la Résurrection, la Vie,
le Bon Pasteur...le dieu grâce auquel les hommes et les femmes
pouvaient renaître. Trois hommes sages avaient annoncé sa naissance.
Ses adorateurs mangeaient des gâteaux de blé, symbolisant son corps.
La religion persane : Mithra
était un dieu païen en compétition avec le christianisme jusqu’au 4e
siècle. Sa naissance aurait eu lieu le 25 décembre en présence de
plusieurs témoins, dont... des bergers et trois mages portant des
présents ! Beaucoup croyaient qu’il était né d’une vierge, qu’il
faisait des miracles, qu’il guérissait les malades et qu’il exorcisait
les personnes possédées par des démons. Il aurait célébré un dernier
repas avec ses douze disciples avant de monter au ciel le 21 mars.
La religion babylonienne : La scène de la Nativité était très
répandue dans l’ancienne Babylonie. Y figuraient la déesse-mère
Sémiramis, qui, par ses complots, était devenue la Reine du Ciel, et
Nimrod,
le Fils Divin du Ciel. Après la mort prématurée de Nimrod, sa mère
proclama qu’un arbre à feuilles persistantes avait poussé durant la
nuit à partir d’une souche morte, une indication symbolique de la
renaissance de Nimrod. Elle déclara que dorénavant, le jour de son
anniversaire, Nimrod visiterait l’arbre éternellement vert pour y
laisser des présents.