Noël en Bretagne
En
Bretagne, les sabots de Noël n'étaient bien souvent garnis que de pommes
rouges, appelées "pommes du paradis" ou d'une orange, la "pomme
d'orange".
Bien
avant le IVème siècle, date à laquelle l'Eglise institua la fête de Noël, le 25
décembre était fêté par les Celtes qui célébraient Mithra, le dieu solaire.
La tradition du sapin de Noël a toujours existé en Bretagne, puisque les Celtes
le dédiaient au jour de renaissance du soleil et l'appelaient “l'arbre de
l'enfantement” !
Les enfants, les petits «
Noëlloux » scandaient de porte en porte le même refrain :
« Chantons
Noël pour une pomme, pour une poire, pour un petit coup de cidre à boire » et leur chant était
récompensé par quelques sous ou par des friandises.
Les
bretons, profondément catholiques, n'oublient pas pour autant leurs racines
Celtes. Ainsi, avant de partir pour la messe de minuit, ils allumaient la
bûche de Noël, une bûche enrubannée et aspergée d'eau bénite et de sel.
Parmi les légendes, une raconte que Noël est une nuit magique et qu'au
moment où sonnent les douze coups de minuit des phénomènes étranges se
produisent : on entend le son des cloches des villes englouties et on peut voir
des menhirs sortirent de terre pour, aller boire l'eau des sources. Passés les
12 coups de minuit, ils retournent sagement chez eux.
Légende sur la nuit de noël
Parmi les légendes, une
raconte que Noël est une nuit magique et qu'au moment où sonnent les douze
coups de minuit des phénomènes étranges se produisent : on entend le son des
cloches des villes englouties et on peut voir des menhirs sortirent de terre
pour ; aller boire l'eau des sources. Passés les douze coups de minuit, ils
retournent sagement chez eux.
Parmi certaines coutumes et croyances, il existe une qui raconte que pendant la
messe de minuit, au moment de la consécration, une chandelle s'allume partout
où un trésor est caché. A la même heure, l'eau des puits et des fontaines se
change en vin.
Autrefois, la veille de Noël, on mettait dans l'âtre une bûche neuve qui devait
brûler sans interruption jusqu'au nouvel an, ou jusqu'à la fête des rois. On
raconte que le tison de la bûche de Noël préserve de la foudre. On en mettait
donc sous les lits pour protéger la maison des colères du ciel.
Dans la nuit de Noël, on raconte que des mégalithes changent de place. Dans
certains endroits, on a vu des menhirs qui vont boire au ruisseau quand les
cloches sonnent la messe de minuit. D'autres menhirs sont soulevés par des
oiseaux et laissent apparaître un trésor.
C'est une nuit de privilèges où aucun esprit malfaisant ne peut surgir, nul
maléfice, nulle sorcière ne peut agir .Certaines personnes, restées à la maison
pendant la messe, disposaient des couronnes de paille dans les champs autour
des pommiers pour assurer une belle récolte. On ne touchait jamais au gui,
réputé magique et sacré !
En Haute-Bretagne, il ya un marais près d'une fontaine où, d'après la
tradition, sont enfouies des cloches qui sonnent toutes seules pour appeler à
la messe de minuit le 25 décembre.
Autrefois, on chantait beaucoup à Noël. Chaque année, dans certains villages de
Haute-Bretagne, les rois mages revivaient dans la personne de trois jeunes gens
de la commune, qui revêtaient leurs habits de fêtes et les couvraient de rubans
pour annoncer la venue du messie, le soir, dans les chaumières.
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