L’hécatombe
des huîtres françaises
Depuis
quelques années les ostréiculteurs
français doivent faire face à une surmortalité des jeunes huîtres,
aujourd’hui ce sont les huîtres adultes qui sont décimées par des bactéries.
Le
taux de mortalité des huîtres françaises oscille entre 60 à 80% pour les
huîtres nées en écloserie et 30% pour celles élevées naturellement, contre 10 à 15% habituellement
Les
explications données par Didier
Gueriaux, sous-directeur à la DGAL
seraient : « Depuis 2012, on observe une mortalité
importante chez les huîtres adultes au stade de la commercialisation pendant
l’été. Le milieu extérieur évolue,
l’augmentation de la température de l’eau et de la salinité favorise la
prolifération de bactéries
pathogènes. »
Une
maladie qui s’ajoute à un virus
(herpes) qui depuis 2008 a déjà décimé 75% des naissains.
Une
production en baisse, qui d’année en année diminue :130 000 t en 2008 à 80
000 en 2012, qui en 2013 devrait encore décroître, qui pour les consommateurs
se traduiraient par une hausse des prix de vente pour la période de fête.
Toutefois,
les problèmes des huîtres françaises pourraient être en rapport avec le
remplacement des huîtres naturelles par les triploïdes, des huîtres
génétiquement modifiées, des huîtres OGM qui aujourd’hui se montrent peu résistantes
aux maladies.
L’introduction
de ces huîtres stériles fabriquées en laboratoires, ont été vendues aux
ostréiculteurs comme plus résistantes que l’huître naturelle, ainsi que leur
stérilité permettait de les vendre en toute saison, sachant qu’en été l’huître
classique est laiteuse.
Un
choix a été fait avec ces huîtres OGM, qui conduit une filière à la catastrophe,
peut-être serait-il temps pour certains de faire marche arrière.
En tout cas me concernant, j’ai banni cette huître OGM de
ma table.
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