Nous y voilà,ouvrant le bande l’automne,septembre
le mûrisseura sied à l’humeur du mois,en préparant les grandsenvols et les grandes migrations,tout en nous distillantsa lumière de fin d’été.
Ensuite, ce fut
octobre,le mois des sorciers, des
vendanges tardives, du glandage et de la cueillette des pommes à cidre, qui
vint avec ses nuits de pleine lune, ses sabbats,salumière alternant
d’arrière-saison ; et sur les branches d’octobre, les moineaux profitaient des dernières
lumières.
Puis, novembre le venteux,
prit place dans la longuemarche du
temps, ce mois mortifère, se plaisant à vider le ciel de ses nuages, apportait
sa morosité, sa mélancolie, il n’y était guère convenant de s’y attarder, passons !
Et enfin, décembre le mois
merveilleuxrayonne sur la fin du cycle, il entame la renaissance
du soleil. Ce mois magique modifie l’humeur et les attentes,il est plein de promesses et d’espoirs, car
Noël viendra, son esprit descendu sur terrese répandra parmi les hommes de bonne volonté, afin qu’ilpacifie les relations humaines, atténue les
tensions et favorise la paix dans le monde.
Alors recevons Noël notre cœur, fêtons les enfants, notre promesse de demain
et proclamons : Joyeux Noël !
Tony Mardaye
A la trêve de Noël
Une
lumière descend du ciel et appelle à une nouvelle espérance, à une nouvelle alliance, car à Noël, nous sommes à
l’aube où le monde se réconcilie avec lui-même.
Noël c’est l’espoir, c’est un soleil qui ne meurt pas
Que Noël nous
affermissedans la foi et dans la
bonté,qu’il nous figedans ce Dieu invariant qu’est l’amour.Faisons grandir l’esprit de Noël en nous,
afin de le célébrer avec tous les hommes et les femmes de la terre.
Plus particulièrement avec les Chrétiens d’Orient, menacés dans leur
vie pardes « islamistes »,
des êtres répugnants, dont le fanatisme est cause en ce monde, de beaucoup
de souffrance et de morts. Ces êtres instrumentalisés et servant d’autres intérêts
que l’amour et la paix, sont les
nouveaux bourreaux des Chrétiens d’Orient, qui de facto sont les nouveaux martyrs de ce millénaire.
« La fête de Noël déliait
les humeurs. Ils n'avaient plus d'espoir ni plus de certitude, ils profitaient
d'un relâchement, un absurde besoin d'être bien malgré tout, malgré
rien. »
Le 25 décembre
«
Notre calendrier repose sur un compromis… La naissance du Christ, fixée
le 25 décembre, recouvre une date astronomique : le Natalis Solis
Invicti ». Ce jour-là, au dire de Macrobe, on avait coutume de tirer
d’un sanctuaire une idole du soleil, figurée comme un enfant
nouveau-né.
Le Messie était nommé Soleil de justice, Lumière des Gentils. Saint
Ambroise dit : » Celui-ci est notre soleil nouveau ». En l’absence de
document fixant la date de la naissance du Christ, il est naturel que
l’on ait songé à faire coïncider celle-ci avec la naissance du soleil.
(…) que l’idée de
supplanter Mithra par le Christ dans l’esprit du peuple ait déterminé à
elle seule le choix de l’autorité ecclésiastique fit de ce jour, il est
très vraisemblable qu’elle y contribua.
A. Boulaya d'Arnaud, Santons et tradition de Noël en Provence, Tacussel, Editeur
Jadis
à Noël, les maisons odoraient la résine de pin
et celles des effluves boisés des
bûches, qui se consumaient dans l’âtre, tout en faisant ouïr de légers
crépitements. Puis, ce fut les senteurs d’agrumes et d’épices,
les gens se fabriquaient des boules de Noël
à partir d’écorces d’oranges, de clous
de girofle, de poudre d’iris et de
cannelle pour parfumer leur intérieur. Mais,
des cuisines c’était l’odeur des pains de Noël, des gâteaux qui
alléchaient le nez, ces pâtisseries spécifiques de cette
période de l’année, comme les pains
d’épices, les gaufres, les croquets, les sablés à l’anis,
etc…