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La Première Guerre Mondiale et le rêve des poilus En cette année commémorative du centenaire de la guerre 14-18, la République française a rendu hommage à ses poilus, tirailleurs sénégalais, nord-africains et autres militaires provenant de l’empire colonial français, qui ont pris part à cette guerre, particulièrement meurtrière et atroce, une guerre ayant occasionné plus de 16 millions de morts et près de 5 millions de blessés. Lazare
Ponticelli, né en Italie le 24 décembre
1897 et mort en France le 12 mai 2008 fut le dernier combattant, le dernier soldat ayant participé à l’effroyable boucherie, que fut la Première Guerre
Mondiale. Avec la mort des derniers
poilus, le renouvellement des générations, le traumatisme pour le peuple français
que fut cette guerre tend à s’estomper et disparaître, bien qu'il demeure encore dans chaque
ville et village français un monument
aux morts, commémorant le sacrifice des enfants de la nation pour défendre la
« patrie en danger ».
Je me souviens, il y a trente ou quarante ans des ces hommes à la poitrine bardée de médailles, par dérision qu’on nommait des breloques en fer blanc, que les politiques ressortaient à chaque commémoration, jamais je ne fus tenté d’aller vers eux, les quelques voisins ayant participé à cette guerre, que j’eus à connaître dans les différentes villes où ma famille vécue, n’ont guère été affables ou aimables avec moi, avec nous, avec les enfants que nous étions, des êtres acariâtres, irritables, méchants, j’évitais leur contact. Ce n’est que n’est
qu’aujourd’hui que je comprends, cette guerre avait tué en eux bien des choses,
ils ont dû affronter l’horreur et vivre le restant de leur vie avec cette
horreur, cette peur, une partie de leur humanité était restée sur les champs de
bataille, de même que leurs frères, cousins et copains. Une pensée en
ce jour, pour les poilus, pour ceux qui ont dû affronter l'enfer, pour
ceux qui y sont restés et dont l'âme hante encore les champs de
bataille. T. M.
"Il vous faut aussi penser à la guerre vous qui recevez
des jolis jouets, vous me donnerez en retour, j’espère, pour nos chers poilus
de nombreux paquets." |
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