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La femme qui cuisine
Dans le Tessin[1]
« Nourrir chaque jour une famille nombreuse n’est pas une sinécure pour la
femme d’antan. En raison de la disette, les repas sont maigres et peu variés. Ce n’est que lors des
jours de fête – Noël ou Pâques – que le pain et la viande font leur apparition
. Au quotidien on se contente de céréales pauvres, tels que seigle, orge ou
millet, accompagnés de légumes du potager et de quelques produits laitiers. Les
châtaignes jouent un rôle providentiel en comblant le vide alimentaire des
longs mois d’hiver.
Au début du XIXe siècle, heureusement, l’introduction de la pomme de terre et du maïs la monotonie de la table, tout en mettant fin aux famines dramatiques du passé. »
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