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L’Epiphanie : la fête dionysienne
Le 6 janvier (jadis aux époques lointaines) était célébré une fête en l’honneur de Dionysos dieu de la végétation et du vin, « qui renaissait avec le retour de la lumière du printemps ».
En 150, les Orientaux fêtaient en ce jour la manifestation du Christ : « la présentation de l’enfant Jésus aux trois Rois Mages : Balthazar, Gaspard, Melchior, son baptême dans le Jourdain et son premier miracle de l’eau changée en vin aux Noces de Cana. » L’église superposa la Manifestation du Christ à cette date afin de couvrir les traditions liées au solstice d’hiver et les festivités en l’honneur de Dionysos. Ce n’est qu’au 5 e siècle que l’Occident recevra l’Epiphanie. Au Moyen Âge l'Epiphanie fut connue sous la dénomination de « Festum Stellae » la Fête de l’Etoile. Dans le Vaucluse au 19 e siècle cette fête s’appelait le Jour de la belle étoile, une appellation qui recouvrait Noël et l’Epiphanie. En France et ce jusqu’à 1969, l’Epiphanie se célébrait invariablement le 6 janvier, mais ensuite fut placée le premier dimanche suivant le 1er janvier, et les Français profitent pour se partager une galette des rois, c’en est l’aspect le plus populaire de cette fête. En Espagne et dans les pays ayant été colonisés par les Espagnols ( Porto Rico, San Domingue…) c’est à l’Epiphanie que les enfants reçoivent leurs cadeaux de Noël. Ce sont les Rois Mages qui les apportent durant la nuit du 5 au 6 janvier, quand bien même les Espagnols fêtent Noël le 24-25 décembre, les cadeaux ne seront distribués aux enfants qu’à l’Epiphanie. Quant aux chrétiens orthodoxes qui suivent le calendrier julien, ils fêtent la Nativité le 7 janvier, à laquelle est associée les Rois Mages. Source : Nadine Cretin, Noëls des provinces de France, ed… Le Périgrinateur Les SantonsChez le vendeur de santons au marché de Noël des Champs Elysées 2014
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