La véritable origine de NOËL
L’origine des couronnes, de la bûche et du gui.
L’Encyclopedia Americana dit : « Le houx, le gui, la
bûche de Noël…sont des vestiges de l’ère pré-chrétienne. » Autrement dit, du
paganisme ! La bûche (de Noël) faisait partie d’un rite Teuton d’adoration de
la nature.
Le livre de Frederick J. Haskins ajoute : « Les
autorités croient que l’utilisation des couronnes
de Noël tire leur origine des coutumes païennes de décoration d’édifices et des
endroits de culte pendant la fête qui se tenait pendant la même période que
Noël. »
L’Encyclopédie Britannique, sous la rubrique « Celastrales », révèle l’origine
des couronnes : « Les païens d’Europe apportaient dans leurs demeures des
gerbes, offrant ainsi aux êtres féériques des bois un refuge pendant la dure
période hivernale. Pendant
les saturnales, la fête hivernale romaine, desbranches de houx étaient échangées en gage
d’amitié. Les premiers chrétiens romains auraient apparemment utilisé le houx
en tant que décoration pendant la période de Noël. »
Il existe des douzaines de types de houx.
Presque tous se présentent sous une variété mâle ou femellecomme
la « Blue Prince et Blue Princess », ou la « Blue Boy et la Blue Girl » ou la «
China Boy et China Girl ». Les plantes de houx femelles ne peuvent porter de
fruits à moins qu’un plant mâle à proximité les ait pollenisées. Il est aisé de
voir pourquoi la couronne de houx a été adoptée dans les rituels païens en tant
que signe d’amitié et de FERTILITÉ !
Noël ne serait pas complet pour certains à moins
d’échanger « un baiser sous le gui ». Cette coutume païenne allait de soi lors
d’une nuit de festivités tenue dans un esprit d’ivrognerie. Tout comme
aujourd’hui, les « baisers » étaient échangés au tout début des célébrations
des saturnales, ou, de nos jours, de Noël. Je n’oublierai jamais l’obligation à
laquelle j’étais tenu d’embrasser la mère de mes amis en entrant dans chacune de leur
maison le jour de
Noël. C’était la première chose que nous faisions. Je détestais cela, mais
c’était quelque chose qu’il « fallait faire » !Le gui était supposé avoir des
pouvoirs de guérison spéciaux pour ceux qui « s’amusaient » en dessous.
L’Encyclopédie Britannique, sous la rubrique « Santalales » dit : Le gui
européen est supposé avoir eu une signification rituelle spéciale lors des
cérémonies druidiques et possède toujours, dans le folklore d’aujourd’hui, un
statut particulier, en tant que gui de Noël, qui nous vient du temps des
Anglo-Saxons ». Le gui est un parasite qui vit sur le chêne. (Rappelez-vous que
les druides adoraient les bocages de chênes). Les anciens Celtes (associés aux
druides) avaient pour habitude de donner du gui en tant que remède aux animaux
stériles afin de les rendre fertiles.
Sa signification en langue celte est toujours : « la plante qui guérit tout ».
Tout comme le gui, les fruits de houx étaient
considérés sacrés pour le dieu soleil. La « bûche du soleil » originelle (sun
log) en est venue à être appelée la bûche de Noël (yule log) simplement parce
que le mot « Yule » (bûche) signifie « roue », symbole païen qui depuis
longtemps représente le soleil.
Quelle que soit la culture, l’origine de la fête
est la même. Seuls certains symboles diffèrent selon les cultures. Voici ce que
dit l’Encyclopedia Universalis au sujet de Noël : « Fête solennelle de la naissance
de Jésus-Christ, Noël est célébré le 25 décembre dans toutes les Églises
chrétiennes depuis le IVe siècle. À cette époque, cette date était alors celle
de la fête païenne du solstice d’hiver appelé « Naissance (en latin, Natale) du soleil », car celui-ci
semble reprendre vie lorsque les jours s’allongent… ». (« Natale » est la
racine du mot Noël).
David C. Pack
Traduit par Jean Richard
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