Noelistique



reveillon

Père Noël


HO HO HO !!!



sapin décoré

Noël en perdition, Noël de résistance

 santa sur la croix

Le paysage noèlesque est en perpétuelle mutation, depuis  des temps immémoriaux  ne cesse de se recréer, de se transformer quant à l’objet de l’honoration ou le prétexte de l’adoration, lui aussi mouvant ou fluctuant.

De la fête du solstice d’hiver, de Nemrod redivivus, d’Osiris, de Tammuz, de Saturne, Janus,  du Sol invictus, de Mithra, de Wotan, de Jésus, en fait de tous les dieux solaires, ce fut une même croyance,  qui présida à l’instauration de  ce culte ou des célébrations de Noël, sans doute une pratique antédiluvienne ou la commémoration d’un événement cataclysmique - en tout cas, un fait mythologique a préludé à sa naissance.

Quelle que fut la divinité honorée lors de ces pratiques noélistiques, ce le fut dans la plus grande des ferveurs,  un fait religieux qui transcendait l’homme, l’individu l’incluant dans une communauté élargie.

Le temps ayant fait son œuvre, les modalités de la fête ont évolué, car nous sommes dans une période d’athéisme, de rejet du christianisme  et  de repli du catholicisme, la religion qui est le principal  vecteur des fêtes de Noël.

Le culte originel est perte de sens, Noël a perdu son dieu, à moins que cette divinité ne se soit adaptée à nos évolutions sociétales, nous pouvons la nommer : consumérisme.

D’ailleurs, l’enfant qui au 19e  jusque vers la fin du 20e siècle était le pilier de la fête, désormais n‘est plus qu’une variable.

Noël a quitté la liesse populaire, n’étant plus qu’une joie contenue, se déroulant loin de la foule, si ce n’est dans ses aspects commerciaux, car le Noël public s’est réfugié dans les  marchés de Noël ou dans les hypermarchés où les consommateurs se précipitent en masse pour acheter, quoique la crise économique et l’appauvrissement des populations  tendent à freiner les dépenses…

aid noel

Cependant, il faut admettre que la célébration de Noël devient honteuse, les laïcs et les musulmans, du moins la frange la plus intransigeante ou fanatique avec la complicité de bon nombre d’élus, boutent Noël hors de l’espace public. Noël est évincé, les crèches sont décriées,  le père Noël a de plus en plus de mal à renter dans les écoles, quant à l’enfant  Jésus, il n’a plus droit de citer le jour de sa fête, car après tout le sens de Noël reste la célébration de la naissance du sauveur, la naissance de Jésus, il faut avouer que ce n‘est plus le cas aujourd’hui.

Ils se sont conjugués pour assassiner l’imaginaire de Noël, sans pour autant le remplacer par un autre merveilleux. Nos Laïcs, athées et autres tuent le mystère et la beauté de Noël,  ils font bois de tout feu pour imposer  leur monde sans rêve, sans tradition, sans symbole.

Plus que jamais, il nous importe de résister à leurs valeurs mortifères, tant en favorisant les fêtes de Noël, transmettre sa mémoire et sa pratique à nos enfants, afin qu’ils  fassent perdurer l’esprit de Noël, l’esprit de partage et d’amour.

Joyeux Noël aux hommes de la terre !

Evariste Zephyrin



Bougie

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joyeux Noël


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